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part de l'autre (La)
5 étoiles

    Schmitt, Eric-Emmanuel  lister les titres de cet auteur 
  Il y a des lectures qui marquent, qui bouleversent et qui font encore réfléchir longtemps après que l'on en ait lu la dernière page. La part de l'autre, récit d'Éric Emmanuel Schmitt sur Adolf Hitler, est de ceux-là!
Loin de se targuer d'avoir écrit une biographie du célèbre dictateur ni d'en faire l'apologie, l'auteur démarre son récit au moment où, à dix-sept, Hitler, jeune artiste refoulé, est refusé à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. Il trace à partir de ce point une double trame narrative qui explore d'une part les événements historiques tels qu'ils se sont déroulés et de l'autre, la personne qu'Hitler aurait pu être si, au contraire, il avait été accepté par ladite institution et avait appris à guérir ses blessures anciennes.
Par ce pari audacieux, Schmitt voulait prouver que le Hitler que tous démonisent était en fait un être humain qui a basculé de l'autre côté de son humanité. Il nous le rend presque sympathique dans les débuts de sa vie adulte, alors que son double est arrogant, pour ensuite inverser les rôles et entrer dans la tête du personnage historique que tous connaissent, ce qui nous le montre sous un jour jamais visité auparavant.
Si, au départ, les deux récits en parallèle peuvent être difficiles à suivre, on les démêle assez vite vu les personnalités diamétralement opposées que se forgent les deux Hitler. Ce qui était le principal défaut du livre devient donc son moteur et le dynamise. À la fin du récit, l'auteur a ajouté un journal de bord d'une trentaine de pages qui relate ses recherches et l'état d'esprit particulier dans lequel il se trouvait lorsqu'il a écrit le livre. Une touche personnalisée qui nous éclaire encore plus sur certains points.
Je n'avais jamais lu d'Éric-Emmanuel Schmitt auparavant, mais cette oeuvre me donne le goût de découvrir cet auteur plus avant.
  Amélie D. (5 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Fiction TOP
Édition : Albin Michel, 2001, 503 p.
Cette critique provient du forum
   Date : 11/1/2008 ajoutez votre critique

part de l'autre (La)
4 étoiles

    Schmitt, Eric-Emmanuel  lister les titres de cet auteur 
  Ce livre pose une très grande réflexion à ses lecteurs car il montre que n'importe qui pourrait être Hitler et que lui même aurait pu être «Monsieur tout le monde». J'ai beaucoup aimé ce livre qui retrace parfaitement la vie d'Hitler durant sa jeunesse mais aussi sa période au pouvoir et qui décrit les sentiments ressentis par le dictateur. La partie fictive est aussi très bien écrite car la recherche sur l'histoire qui aurait pu se passer sans le Hitler que nous connaissons tous, est poussée.
Ce livre narre la vie historique d'Hitler, que nous connaissons tous et en parallèle la vie d'Adolf H, un homme comme les autres, qui mène une vie de peintre car il a été reçu à l'école de Beaux-Arts de Vienne.
On voit les deux personnages très différents évoluer pendant la première guerre mondiale où Hitler s'y plaît et se croit protégé par la Providence tandis qu'Adolf y est blessé gravement mais survit grâce à une bonne-sœur. On assiste ensuite à l'ascension d'Hitler dans la politique avec ses discours qui font frémir la foule, mais aussi à celle d'Adolf,qui s'améliore dans la peinture et devient le peintre «à la mode». Puis c'est la prise de pouvoir et tous les massacres effectués. Hitler meure alors qu'il se tire une balle dans la tête et Adolf meure heureux devant la démonstration de la puissance allemande: la conquête de la Lune.
  Nicolas Dupuy (première critique)
 
Genre : Fiction TOP

Cette critique provient du forum
   Date : 5/1/2008 ajoutez votre critique

part de l'autre (La)
4 étoiles

    Schmitt, Eric-Emmanuel  lister les titres de cet auteur 
  Le 8 octobre 1908 Adolf Hitler passait un examen pour entrer à l'École des Beaux-Arts de Vienne, malheureusement pour lui et pour le reste du monde, il était recalé. Mais Schmitt tente dans son roman de nous montrer le Hitler que le monde a connu, et celui que nous aurions pu connaître s'il avait été accepté à l'Académie.
C'est un roman qui est difficile à commenter. Tout au long de ma lecture quelque chose me chicotait. Était-ce le ton différent de l'un de mes auteurs favori? Était-ce cet Hitler différent que l'auteur me présentait comme n'étant pas seulement un tyran, mais bien un homme à part entière avec des sentiments, des choix à faire. Oui c'était cela. Je ne connaissait pas Hitler vraiment. Je n'en savais que peu de chose en fait, seulement ce que l'école m'en avait appris. Maintenant, j'ai compris que cet Adolf Hitler était aussi un humain comme moi, mais qu'il n'a pas toujours fait les bons choix.
C'est un roman qui mérite d'être lu, même si c'est dur, même si la vérité est parfois choquante. J'ai compris que malgré les leçons de philosophie, j'avais moi aussi une pensée abstraite comme l'entendait Hegel. J'avais toujours vu Hitler comme un être sanguinaire, un meurtrier, un dictateur, mais en fait, il était avant tout un homme et pas seulement un assassin.
  Dytal (516 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Fiction TOP
Édition : Albin Michel, 491 p.
Cette critique provient du forum
   Date : 7/1/2003 ajoutez votre critique

part de l'autre (La)
4.5 étoiles

    Schmitt, Eric-Emmanuel  lister les titres de cet auteur 
  Eric Emmanuel Schmitt s'inspire d'une personnalité connue de tous : Adolf Hitler. De ce personnage, il en crée deux : Hitler, celui que nous connaissons et Adolf H., celui qu'il aurait pu être. L'auteur part du principe que le destin de cet homme s'est joué le jour de son examen à l'Académie des arts de Vienne. Hitler a été recalé; en revanche, Adolf H. a été admis!
Ce sont donc deux histoires que l'auteur va mener en parallèle. Il donnera une explication de l'antisémitisme de Hitler et fera rencontrer à Adolf de nombreux juifs. Adolf se fera même soigner par le célèbre docteur Freud!
Réalité et fiction trouvent chacune leur part dans ce récit et cela est tellement bien mené qu'il n'y a pas de risque de confusion entre ces deux histoires dans un seul roman.
Une idée originale, deux personnage à découvrir!
  Christelle Divry (832 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Fiction TOP
Édition : Albin Michel, 492 p.
Cette critique provient du forum
   Date : 4/1/2002 ajoutez votre critique

part de l'autre (La)
5 étoiles

    Schmitt, Eric-Emmanuel  lister les titres de cet auteur 
  Que serait-il passé si le jury de l'école des beaux-arts avait admis le jeune Adolf Hitler???
À partir du 8 octobre 1908, l'auteur imagine la vie de Adolf H., reçu à l'académie, peintre peu talentueux mais conscient de ses manques, ses amitiés, ses amours, sa souffrance lors de la guerre des tranchées : un être émotif, sensible, attachant. Il rencontre Freud, psychanalyste débutant; et cette partie de l'histoire est une des plus réussies...
En parallèle, la vie de Hitler recalé, aigri; après une intoxication à l'ypérite, il est traité par suggestion hypnotique : « Cessez de vous aveugler et votre aveuglement cessera de même. Retrouvez la foi, croyez en vous. De grandes choses vous attendent.... Vous le devez à l'Allemagne. »
Investi par une aussi grande cause, Hitler allait devenir ce que l'on sait...
Un livre fascinant, qui laisse songeur, mais aussi rend un peu d'espoir dans le genre humain. Admirablement écrit comme les autres ouvrages de Schmitt.

Suggestion(s) de lecture :

Du même auteur: Variations énigmatiques, Hotel des deux mondes, Mr Ibrahim et Les fleurs du Coran.
  Brigitte Pays (11 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Fiction TOP

Cette critique provient du forum
   Date : avant 2001 ajoutez votre critique

part de l'autre (La)
4 étoiles

    Schmitt, Eric-Emmanuel  lister les titres de cet auteur 
  Le 8 octobre 1908, Adolf Hitler est recalé par l'École des Beaux-Arts de Vienne. On considère qu'il n'est pas apte à suivre l'enseignement. Et si ce jour-là, le destin d'Adolf Hitler avait changé? Si ce jour-là, c'est le destin du monde qui avait pris une tournure différente en frustrant dans ses créations « artistiques » un jeune homme du nom de Hitler? Que serait devenue l'Europe? Que serait devenu le monde? Que serait devenu le peuple juif?
« Que serait devenu le monde si Adolf Hitler n'avait pas été recalé? » C'est la question que l'auteur se pose et à laquelle il essaye de répondre. Le livre est scindé en deux. On suit de manière parallèle l'évolution d'Adolf Hitler, qui deviendra le dictateur que l'on connaît, et celle d'Adolf H., le même homme, mais ayant réussi son passage à l'École des Beaux-Arts et s'y étant épanoui du point de vue artistique. De manière parallèle, on suit les deux personnages qui vont voir leur personnalité se forger au fur et à mesure des événements. La guerre de 14-18, dont l'horreur inspirera Adolf H. tandis que la même guerre lancera l'élan patriotique d'Adolf Hitler, lui qui a vécu dans la misère. S'ensuivent les années 20-30, et la montée irrésistible d'Hitler au pouvoir jusqu'à la guerre, jusqu'à ce qu'il s'embourbe dans les plaines russes, et que les Alliés reprennent du terrain, jusqu'à ce que Hitler mette fin à ses jours tandis que l'autre héros, lui, s'interrogera sur sa capacité à peindre, sur sa relation avec les femmes tandis que le dictateur n'avait pas de question à se poser : il avait les femmes en horreur.
Si l'idée était incroyablement bonne, si la construction du roman en deux vies parallèles sert très bien l'histoire, il est dommage que l'auteur nous serve parfois des personnages trop caricaturaux. Si les données purement historiques ne sont pas particulièrement à reprendre (car de toute manière, on ne recherche pas ici la rigueur historiographique puisque l'on nous sert des personnages de roman, Adolf Hitler y compris), les personnages, surtout celui d'Adolf Hitler, manquent de réalisme. Hitler est présenté comme un homme ayant un ego démesuré, une confiance en lui à toute l'épreuve. Il se croyait véritablement le père fondateur d'une nouvelle Allemagne, etc. Si effectivement, Hitler n'était pas dans le genre à pleurer sur l'épaule des autres, ce côté de la personnalité est tellement mis en avant qu'elle supprime tout le reste. L'auteur ne l'envisage pas sérieusement comme quelqu'un d'intelligent, de calculateur, d'extrêmement habile à manier non seulement les foules mais aussi les diplomates. Il décide de son antisémitisme un peu par hasard, se fait allemand pour s'engager dans la guerre, déclare la solution finale parce qu'il faut bien qu'il trouve quelque chose à faire pour éviter de s'ennuyer. Oui, certes, l'auteur voit bien Hitler comme un très grand manipulateur de foules, mais pas du tout comme quelqu'un qui ferait ça par talent, plutôt parce que c'est la seule chose qu'il sait faire. Tant qu'à romancer Hitler, peut-être aurait-il fallu le peindre un peu différemment.
Je parle d'Hitler, mais je devrai parler aussi d'Adolf H., qui, lui, est beaucoup mieux construit, me semble t-il, et dont la psychologie est mieux abordée. Quant à la sœur Lucie, elle est tellement parfaite elle aussi que finalement, on n'arrive pas trop à croire en elle. Pour ce qui est de Sigmund Freud, je n'ose pas en parler, on se croirait dans un film hollywoodien super grand public (cela dit sans être péjoratif). Le gentil psy devine toutes les réactions de son patient jusque dans les moindres détails, et semble être l'exacte réplique d'un psy tel que l'on pourrait se l'imaginer.
Mais je ne devrais pas être si dur avec le roman car il est passionnant de suivre le devenir politique de l'Allemagne avec ou sans Hitler, avec ou sans cet homme qui a su galvaniser les foules en s'appuyant sur leur nationalisme et sur la frustration résultant de la Première Guerre.
Et même si finalement on n'est pas d'accord avec la vision de l'auteur sur la manière dont évolue l'Allemagne sans Hitler, tout comme la vision que l'on peut avoir du dictateur, puisque finalement les données historiographiques ne sont pas facilement abordables, on ne s'empêche pas d'y réfléchir, et la lecture en est d'autant plus passionnante.
Une idée très originale et qui, malgré des personnages qui ne semblent pas toujours très crédibles, est très bien exploitée par l'auteur.
  Cédric Blanchard (308 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Fiction TOP

Cette critique provient du forum
   Date : avant 2001 ajoutez votre critique


 

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